Nouvelle avancée dans l’affaire Baupin. Le Point dévoile mercredi 24 mai que les cinq accusatrices de Denis Baupin ont été mises en examen pour diffamation. Une audience tenue par les magistrats de la 17e chambre corectionnelle de Paris devrait avoir lieu début juillet afin de déterminer si oui ou non les SMS à caractère sexuel qui mettaient en cause l’ex-député ont réellement existé.
En mai 2016, Mediapart et France Inter dévoilaient les accusations de harcèlements de quatorze élues écologistes. Quatre plaignantes ont déposé plainte en juin dernier, dont Isabelle Attard. Cette dernière, qui a accusé Denis Baupin de « harcèlement quasi quotidien », est la seule à ne pas voir le fait prescrit. Le député de Paris et mari d’Emmanuelle Cosse, de son côté, clame son innocence : l’homme se dit victime d’un « lynchage injustifié » et déclare vouloir retrouver sa « dignité ».
Certaines plaignantes n’ont pas gardé leur téléphone
La plupart des plaignantes n’a plus le téléphone sur lequel avaient été supposément envoyés les messages qui compromettraient l’accusé. L’ex-élu a conservé son portable et l’a confié aux enquêteurs. L’avocat de Denis Baupin avait publié certains des SMS dans une tribune pour le Huffington Post, dévoilant des échanges plein d’ambiguïté qui ne confortaient pas vraiment la version des plaignantes.