Une majorité nouvelle chez Les Verts
Il se tenait pourtant dans un contexte politiquement difficile, sous la pression médiatique de Ségolène et de Hulot, censés constituer des alternatives à des Verts soit-disant décrédibilisés… mais qui ont regroupé plus de 10% des électeurs dans la même ville de Bordeaux quelques semaines plus tôt, à l’élection municipale partielle.
Les Verts ont dorénavant une majorité autour d'un contrat clair : le soutien à notre candidate à la Présidentielle, jusqu’au bout, la volonté d’aboutir à un accord électoral et programmatique pour les élections législatives (pour autant que celui-ci reconnaisse le poids réel des écologistes, et porte des avancées environnementales, sociales et démocratiques majeures), l’engagement de rénover notre formation politique.
Certes, cette majorité aurait pu être plus large. Notre sensibilité (Audaces !) aurait souhaité qu’elle intègre en son sein Yves Cochet. Mais les congrès sont aussi des moments de choix politiques. Pour avoir participé à des majorités et des minorités au sein du mouvement depuis quelques années, j’ai pu constater à quel point c’est avant tout dans le travail quotidien, les choix posés par l’actualité, que se constituent les rassemblements réels qui construisent notre formation politique.
Et c’est pour moi un grand plaisir qu’Audaces !, sensibilité que nous avons constituée ces derniers mois, avec Noël Mamère, Alain Lipietz, Jean-Luc Bennahmias, Mireille Ferri et tant d’autres, ait non seulement permis de faire naître une nouvelle majorité au cœur du parti mais aussi qu’elle se soit constituée autour d’une identité claire qui la charpente : une vision de l’écologie comme un humanisme (solidaire des générations futures, et hostile à toute forme de discrimination), et la « radicalité efficace » comme mode d’action.
Un atout important pour la poursuite de la construction des Verts.
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