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Publié le 22 août, 2006

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Réaction à l’exclusion de la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France du conseil d’administratio

Quelques mois à peine après l’entrée en vigueur de la décentralisation du STIF, qui permet enfin aux élu-e-s francilien-ne-s de décider quels transports publics ils veulent pour leurs concitoyen-ne-s, le gouvernement prive ces mêmes élu-e-s de tout contrôle de l’entreprise exploitant les principaux réseaux de transport urbains.

Couper tout lien entre les élus parisiens et franciliens et la RATP, qui n’a donc plus rien d’une « régie » dans le sens d’entreprise contrôlée par une collectivité responsable d’un service public, impliquera, en application d’un règlement européen en cours d’adoption, une ouverture des missions de la RATP à la concurrence. Clairement, en faisant le choix de la concurrence, c’est, à terme, la privatisation que prépare le gouvernement.

Alors que cette réforme aurait pu être l’occasion de débattre collectivement de l’avenir de la RATP et de démocratiser l’entreprise en donnant par exemple davantage la parole aux usagers des réseaux de transport (au lieu de renforcer encore dans ce même décret la place du privé au conseil d’administration de la RATP), le gouvernement prouve qu’il n’a pas de projet pour nos entreprises publiques, y compris quand elles sont reconnues dans le monde entier pour leur excellence.

Au travers de cette réforme l’Etat s’assure de plus que les deux seuls élus qui siègent encore au conseil d’administration de la RATP appartiennent à la majorité nationale.

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