Publié le 27 janvier, 2016
0Pollution des véhicules : un choc de transparence sans précédent s’impose !
Depuis ce que l’on nomme le « scandale Volkswagen » qui a mis en évidence des écarts entre le niveau annoncé de pollution des véhicules et le niveau réel, 2 commissions – au sein desquelles je siège – ont été mises en place
- Une Mission d’information sur l’offre automobile française dans une approche industrielle, énergétique et fiscale, qui mène depuis l’automne 2015 un grand nombre d’auditions des différents acteurs http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/offre_automobile_francaise.asp
- Une commission indépendante instaurée par la ministre de l’écologie. Cette commission qui associe services du ministère de l’écologie, représentants d’ ONG environnementales, et associations de consommateurs, UFC-Que Choisir et 40 Millions d’automobilistes, est chargée de mener des « tests aléatoires » sur une centaine de véhicules, avec l’aide de l’UTAC-Ceram, l’organisme français de certification des véhicules. Elle n’a pas terminé ses travaux mais elle a d’ores et déjà fait la preuve de son utilité en mettant en évidence des disparités significatives entre niveaux d’émissions affichés suite aux tests d’homologations et en situation de circulation réelle sur certains modèles. Lire, en complément sur ce sujet, un article du Monde, la dépêche de l’AFP, ainsi qu’un article dans Libération.
- J’ai également en tant que membre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologique (OPECST) et co- rapporteur avec la sénatrice Fabienne Keller d’un rapport sur les nouvelles mobilités, organisé une audition de tous les acteurs.
Pour moi, tous ces travaux d’investigation, ces auditions, doivent permettre de lever le voile sur certaines pratiques, dont le consommateur est la première victime, et de faire en sorte que ces scandales à répétitions soient être l’élément déclencheur, l’étincelle, le point de départ d’un sursaut salvateur pour l’industrie automobile. Un défi enthousiasmant, emblématique de la transition écologique. Comme je l’expliquais dans une tribune parue au mois de décembre dans Mediapart.