Publié le 7 avril, 2008
0Passage de la flamme olympique à l’Hôtel de Ville : Les Verts ont fait entendre leur voix.
Un drapeau noir de l'organisation Reporters sans frontières (RSF) sur lequel des menottes figurent les anneaux olympiques et un drapeau du Tibet ont été déployés à plusieurs reprises cet après-midi à l'intérieur de la mairie de Paris ainsi que sur la façade de l'hôtel de Ville par six élus Verts de Paris, peu avant le passage de la flamme olympique.
Par ces actions symboliques, Jacques Boutault, Véronique Dubarry, Danielle Fournier, Sylvain Garel, Fabienne Giboudeaux et moi-même entendions interpeller la Chine, pays organisateur des JO, sur la question des droits de l'homme et plus particulièrement la répression sanglante au Tibet.
Notre objectif n'est pas d'empêcher le passage de la flamme olympique, mais de montrer que les valeurs de l'olympisme (paix, solidarité, droits de l'homme) ne peuvent être passées par pertes et profits sous la pression de l'Etat policier chinois.
Dans cette bataille de l'image où la Chine essaie de se donner une image de nation respectable, il est fondamental de faire entendre une toute autre vérité.
Le fait que face à cette expression libre et pacifique les officiels chinois aient au final renoncé à déployer la flamme à l'hôtel de Ville prouve que l'on peut gagner cette bataille et ne pas accepter que les valeurs de l'olympisme soient à ce point entachées par une politique répressive.
Là où passe la flamme, il y a également des élus, des militants, des citoyens qui disent non.
Denis Baupin