Publié le 2 décembre, 2006
0Présidentielle : tenir bon dans la tourmente
D'une part, celle du "grand frère" socialiste. A chaque élection, on nous fait le même procès : la candidature serait une candidature de division de la gauche ! Avec le syndrome du 21 avril 2002, cette pression se fait encore plus forte cette année.
D'autre part, celle de tous ceux qui aiment les écologistes… à condition qu'ils ne fassent pas de politique ! En effet, disent-ils, l'amélioration de l'environnement serait consensuelle, et ne serait ni de gauche ni de droite ! Comme si la prédation sur l’environnement n’avait rien à voir avec un système économique libéral qui fait des hommes et de la nature des marchandises comme les autres.
Face à la tourmente, il faut, comme à chaque fois, tenir bon. Les comètes médiatiques sont certes utiles pour décupler la prise de conscience écologique. Mais elle ne suffit pas : la prise de conscience doit être suivie de l’action. Et celle-ci ne peut que s’inscrire dans la durée, dans le rapport de force construit pas à pas, dans la construction, forcément longue et chaotique, d’une formation politique présente dans les assemblées où se prennent les décisions.
A chaque élection présidentielle, nous avons eu mille occasions de renoncer, de nous rallier à plus médiatique, ou au parti du vote dit « utile » (mais utile à quoi ?). A chaque fois, nous avons tenu bon. C’est ce qui permet aujourd’hui aux Verts d’être incontournables dans le paysage politique.
Cette fois encore, il faut aller jusqu’au bout.