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Publié le 1 mai, 2007

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En avril, ne te découvre pas d’un fil !

Il reste bien Claude Allègre, quelques hurluberlus du même acabit, et nombre d’acteurs économiques qui ont un intérêt immédiat à ce que rien ne change, pour contester la réalité de ce dérèglement climatique. Mais face à l’ampleur du phénomène, aux constats implacables successifs du GIEC (Groupement International des Experts sur le Climat), au rapport Stern (évaluant l’impact économique du réchauffement à celui des deux guerres mondiales), etc. c’est l’état d’alerte planétaire qu’il faudrait déclancher. Le fait que, pour la première fois, le conseil de sécurité des Nations Unies ait consacré une de ses séances à cette menace, confirme que la prise de conscience s’accroît… même si elle ne se traduit pas encore en mesures concrètes.

Le moindre paradoxe n’est pas que c’est le moment que la France, dont le Président sortant proclame la nécessité de la révolution écologique, choisit pour mettre l’écologie politique à 1,57%, soit son score le plus bas depuis plus de 30 ans. Les écologistes ont sans doute leur part de responsabilité propre dans ce résultat, de même que le phénomène de vote utile post 21 avril 2002. Il n’en reste pas moins que l’ensemble de la classe politique aurait tort d’en tirer la conclusion que le problème est derrière elle. Faute de quoi la mise au rencart de nombre de nos proverbes traditionnels ne sera que notre moindre problème.

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