Paris prend ses énergies renouvelables au sérieux - Denis Baupin

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Publié le 6 avril, 2010

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Paris prend ses énergies renouvelables au sérieux

Vent, soleil, eau… Tablant sur la géothermie et l’hydrologie, les élus parisiens mettent les énergies renouvelables sous-exploitées de la capitale sous les projecteurs.

Les toits de Paris bientôt entièrement recouverts de panneaux solaires ? Des éoliennes plantées là où passent les grands courants d’air ? Ou, mieux encore, des hydroliennes – turbines sous-marines – dans la Seine ? Tout cela ne serait pas – tant s’en faut – que de la science-fiction. Les élus de la ville paraissent vouloir faire plus qu’y songer. Et très médiatiquement de surcroît. La première adjointe au maire, Anne Hidalgo, ne cesse en effet d’afficher sa volonté de faire de Paris une cité « à l’avant-garde de l’écologie urbaine ». Elle cite à ce titre les projets déjà en cours, notamment « la géothermie en sous-sol et l’engagement de 200.000 m2 de panneaux photovoltaïques d’ici à 2014 ».

Cette transition écologique intervient dans le sillage du plan climat de Paris, adopté en 2007, dans lequel la capitale s’engage à réduire ses consommations et ses émissions de gaz à effet de serre, et à développer les énergies renouvelables. Denis Baupin, adjoint à l’environnement, estime pour sa part que Paris a un potentiel ignoré : « On a du vent, du soleil, de la géothermie en sous-sol, de la biomasse produite par les jardins, on peut méthaniser nos déchets, et même peut-être l’énergie de la Seine. »

« Transition verte »

Paris recélerait donc des trésors d’énergies renouvelables pour l’instant ignorés ou grandement sous-estimés. Par souci sans doute de concilier théorie et pratique, deux mini-éoliennes ont, pas plus tard que jeudi dernier, été installées sur les hauteurs du parc de Belleville. Il s’agit d’une première en France et d’un tournant pour Paris qui veut accélérer sa « transition verte ». Blanches, d’une taille de 1,60 m sur 1,60 m, elles produiront chacune 15.000 kWh par an, soit l’équivalent des besoins en énergie d’environ six familles, c’est-à-dire une économie de 8 tonnes de CO2 par an. Les Buttes-Chaumont (XIXe) et la butte Montmartre (XVIIIe) pourraient bien, à terme, accueillir également ce type d’installation. Sauf si des opposants venaient y mettre leur grain de sel. Car l’éolien est sporadiquement accusé d’être inesthétique. Et surtout très bruyant…

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