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Publié le 19 janvier, 2010

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Les squatteurs de la place des Vosges restent dans l’hôtel particulier


PARIS, 19 jan 2010 (AFP) – 13h54

Les membres du collectif Jeudi Noir ont annoncé mardi qu’ils
allaient continuer d’occuper l’hôtel particulier de la place des Vosges
occupé il y a plus de deux mois, malgré le jugement ordonnant leur
expulsion.
Ils réclament aussi désormais « une médiation » avec la mairie, la préfecture et les représentants de la propriétaire.
« Les membres du collectif, à l’unanimité, et les habitants (de l’hôtel,
NDLR) ont décidé de faire appel de cette décision et de ne pas céder à
cette volonté de les intimider par des amendes astronomiques, en
restant dans le bâtiment quoi qu’il arrive, après qu’on sera devenu
expulsable », a annoncé l’un d’eux, Stéphane, 35 ans, traducteur
littéraire, devant la presse réunie dans la cour de l’hôtel.
Dénonçant « un jugement très sévère », il a souligné qu’il était « hors de
question d’organiser un départ qui signifierait la fin de l’année
scolaire » pour bon nombre des occupants.
Etaient à ses côtés des responsables de l’association Droit au Logement
(DAL), de la Fondation Abbé Pierre et des Enfants de Don Quichotte,
Monseigneur Jacques Gaillot, ou Denis Baupin, chef de file des Verts au
conseil de Paris.
Les occupants de l’hôtel particulier veulent désormais « engager une
médiation tripartite qui concerne la préfecture, la tutelle mais aussi
la mairie », afin de trouver des solutions pour qu’ils « ne se retrouvent
pas endettés à vie », a expliqué Stéphane. « Car, dans six mois, si on
est encore là et qu’on est pas expulsés, on aura des centaines de
milliers d’euros à payer ».
Jean-Yves Mano, adjoint socialiste au logement à la mairie de Paris, a
apporté son soutien à Jeudi Noir, et assuré que la Ville va « reprendre
contact » avec la tutrice et les avocats pour leur proposer de nouveau
d’assurer la garantie du paiement des loyers des appartements en partie
aménagés qui pourraient être mis en location.
Il a aussi appelé les propriétaires des 16.000 logements vacants
parisiens à « un esprit civique », et réclamé que l’Etat exerce son droit
de réquisition.
Les occupants de l’hôtel ont invité les candidats aux élections régionales à venir les rencontrer.
Le tribunal d’instance du Ve arrondissement a ordonné lundi leur
expulsion à compter du lundi et le paiement à la propriétaire de « 3.400
euros mensuels à titre d’indemnité d’occupation » du 31 octobre, date du
début de l’occupation, jusqu’au 25 janvier. S’ils n’ont pas quitté les
lieux d’ici là, ils devront s’acquitter de 25.000 euros mensuels.

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