Publié le 21 janvier, 2015
1Quel avenir pour la filière nucléaire française ?
Lors de la séance des questions au gouvernement, Denis Baupin a interrogé la ministre de l’écologie suite à ses propos évoquant la construction de nouveaux réacteurs.
Madame la ministre de l’Ecologie
Vous avez indiqué la semaine passée que la France devrait programmer une nouvelle génération de réacteurs nucléaires.
Au moment où la filière nucléaire française accumule échecs industriels et faillites financières, je ne vous cache pas que cette déclaration nous a laissé pour le moins dubitatifs.
Certes, vous avez cassé un tabou en actant que tous les vieux réacteurs ne seront pas prolongés. Le Président de l’Autorité de Sûreté l’a d’ailleurs confirmé hier.
Par ailleurs, en parlant de génération nouvelle vous tirez la conclusion logique du fiasco de l’EPR. Au vu de la multiplication par 3 des budgets, et des retards gigantesques accumulés, cet enterrement est une décision de bon sens.
Nos voisins britanniques eux-aussi s’interrogent sur la pertinence du projet EPR Hinkley Point, tellement coûteux que l’électricité y serait 30% à 50% plus chère que l’éolien terrestre.
Dans ces conditions, madame la ministre, puisque le nucléaire neuf n’est pas compétitif, ne serait-il pas temps d’ouvrir un grand débat sur la meilleure façon de remplacer le vieux nucléaire ?
En 2014, deux tiers des installations nouvelles de production d’énergie dans le monde étaient renouvelables. Et la part du nucléaire dans le mix électrique mondial ne cesse de chuter. Au moment où le monde entier se tourne vers l’efficacité énergétique et les renouvelables, notre pays a-t-il éternellement vocation à s’isoler ?
Nous n’avons pas le droit de nous tromper une nouvelle fois, en nous entêtant à produire des minitels quand le monde passe à internet !
Avant toute décision, donnons la parole aux Français. Pour remplacer le vieux nucléaire, veulent-ils une technologie coûteuse, dangereuse et qui constitue une impasse industrielle ? Ou préfèrent-ils les filières d’avenir où se situent la compétitivité et les emplois d’aujourd’hui et de demain ?
Ce choix est crucial pour notre pays et pour notre industrie. Ouvrons largement le débat. Et, soyez en sûrs, nous sommes
Je suis complètement d’accord avec vous il faut abandonner le nucléaire et d’abord les centrales les plus vieilles. Je suis bien placé car j’habite en Alsace à 68km de la plus vieille centrale de France Fessenheim.
Madame ROYAL oublie de dire que nous pourrions aller beaucoup plus vite si elle n’écoutait pas le lobby du nucléaire, il suffirait de laisser AREVA faire faillite et les fonds économisés serait investis de deux façons pour soutenir les projets d’économie d’énergie pour moitié et dans les projets les plus pertinents en énergie renouvelable dans chaque région. Elle pourrait aussi supprimer le monopôle de RTE sur le transport d’électricité courte distance pour favoriser l’optimisation locale des énergies renouvelables.
Et pour finir que l’on n’aide plus financièrement les plus gros consommateurs d’énergie sinon ils ne chercheront pas à faire des économies sauf s’il s’agit de PME. Les économies réalisées s’ajouteraient par exemple pour accélérer les projets photovoltaïques d’autoconsommation.
e n’écoutait pas le lobby du nucléaire, il suffirait de laisser AREVA faire faillite et les fonds économisés serait investis de deux façons pour soutenir les projets d’économie d’énergie pour moitié et dans les projets les plus pertinents en ENr dans chaque région. Elle pourrait aussi supprimer le monopôle d’RTE sur le transport d’électricité courte distance pour favoriser l’optimisation locale des ENr.
Et pour finir que l’on n’aide plus financièrement les plus gros consommateurs d’énergie sauf s’ils s’agit de PME. Les économies réalisées s’ajouteraient pour par exemple accélérer les projets photovoltaïques d’autoconsommation.