Traverse : une offre de transport de proximité utile, populaire et convivial à préserver

La convention liant la ville de Paris à la RATP pour l’exploitation de la traverse Bièvre Montsouris ligne de bus de proximité qui parcourt la 10eme circonscription est arrivée à son terme fin 2015.

Je suis d’autant plus attaché à la pérennité de ce transport de proximité que c’est sous mon impulsion qu’avaient été créées les premières traverses (20^ème, 13eme-14eme, 18^ème) lorsque j’étais Maire Adjoint de Paris en charge des déplacements, pour répondre à un besoin non satisfait alors.

Le Conseil de Paris vient d’adopter un avenant prolongeant d’un an ce contrat. Les conditions d’exploitation de cette ligne doivent faire d’ici cette échéance l’objet d’une remise à plat La traverse Bièvre Montsouris connaît une fréquentation importante (288 000 voyages par an) et en hausse (+ 1,4 %). Ce succès témoigne de la pertinence de ce service (tout particulièrement pour les personnes âgées et les habitants de quartiers périphériques) qui permet de desservir des équipements publics en empruntant des rues qu’un bus standard ne saurait desservir.

Depuis la création de cette traverse, des évolutions sont intervenues dans les quartiers desservis (en termes d’offre de transports collectifs, d’aménagements urbains) qui peuvent justifier une éventuelle adaptation en termes d’horaires ou d’amplitude de service. Mais cette remise à plat ne saurait déboucher sur un amoindrissement de ce service.

C’est pourquoi j’ai évoqué ce sujet avec la maire de Paris à plusieurs reprises, et je me réjouis qu’une concertation étroite avec les mairies d’arrondissement soit menée pour améliorer l’efficacité du service tout en maintenant une offre de transport de proximité utile, populaire, et conviviale.

Photo : La traverse Ney-Flandre, par Clicsouris. Licence creative common — Wikimédias