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Publié le 3 novembre, 2014

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Survol de drones: Baupin (EELV) réclame un renforcement de la sécurité

Paris – Le vice-président (EELV) de l’Assemblée nationale Denis Baupin a réclamé samedi un renforcement de la sécurité des centrales nucléaires françaises, confrontées depuis plusieurs semaines au survol de petits drones à l’origine mystérieuse.

Survol de drones : priorité au renforcement de la sécurité des centrales nucléaires, lance M. Baupin dans un communiqué.

Personne ne semble aujourd’hui en capacité d’identifier qui est l’origine de ces opérations, alors même que les appareils semblent de types et de tailles différentes, survolent des installations simultanément à plusieurs centaines de kilomètres de distance, et que rien ne peut garantir des bonnes intentions de ceux qui les manipulent, explique-t-il.

Face à ces risques, la sécurité face aux agressions doit devenir une priorité pour les installations nucléaires, poursuit-il. Outre les mesures de renseignements et éventuellement de neutralisation des drones, des mesures structurantes devraient être mises en place, demande-t-il, avant d’énumérer : bunkerisation des piscines, et ajout d’appoints indépendants en eau, réalisation de +stress tests+ des installations nucléaires aux risques d’agression extérieure, de piratage informatique et de chutes d’avion, et intégration de la sécurité (face aux agressions) dans les référentiels de sûreté (fonctionnement des installations) dont est responsable l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Qu’on soit pour ou contre le nucléaire, tout le monde convient que la sécurité maximale est requise. Dans un monde géopolitiquement instable, il est d’autant plus nécessaire de mieux sécuriser des sites qui concentrent une potentialité d’impact aussi importante en cas d’agression, conclut-il.

EDF a affirmé dans la semaine prévoir de porter plainte pour chacun de ces survols. Le survol des centrales nucléaires, interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d’altitude autour des sites, est passible d’un an d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende.

Le ministère de l’Intérieur a affirmé jeudi que ces survols, tous détectés, ne représentaient pas de danger pour la sécurité des installations survolées, qui sont censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crashs d’avions de ligne.

AFP

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