Usine Nouvelle.com : le Salon des Energies Renouvelables surfe sur la vague verte

Experts de tout poil se retrouveront du 19 au 21 juin sur le Salon des Energies Renouvelables, à Paris. Organisé par Sepelcom en alternance à Lyon et Paris, il aborde les problématiques de la construction durable. Arnaud Wigniolle, directeur du salon, fait le point sur cette 6ème édition, boostée par le Grenelle de l’environnement.

Le Salon des Energies Renouvelables surfe sur la vague verte Quelles sont les nouveautés de l’édition 2008 ?
Arnaud Wigniolle. Nous avons raisonné non plus en termes de techniques, mais d’usages pour les énergies renouvelables. Le salon sera ainsi réorganisé en trois grandes thématiques : les installations de grande dimension, destinées à la production de masse : éolien, photovoltaïque… ; les solutions destinées aux bâtiments : chauffage solaire, pompe à chaleur… ; et les solutions intégrées au bâtiment : tuiles photovoltaïques, etc. Nous avons également créé deux nouveaux espaces, dédiés à la construction performante – les énergies renouvelables passent forcément par un bâti de qualité -, et la prospective zéro CO2, qui dressera un inventaire des technologies existantes et en devenir.

Combien d’exposants et de visiteurs attendez-vous ?
Nous avions rassemblé 110 exposants à Paris en 2006, il y en aura 216 en 2008. Nous ne communiquons pas sur le nombre de visiteurs car nous considérons que ce n’est pas un indicateur de la qualité d’un salon. A Lyon, où le salon est traditionnellement plus fort, il y a eu 240 exposants en 2007.

Quels sujets vont faire le buzz cette année ?
Nous sentons une accélération forte de toutes les filières des énergies renouvelables cette année, car nous sommes à la veille des applications du Grenelle de l’Environnement, qui a de fortes implications dans le bâtiment. Le photovoltaïque a particulièrement le vent en poupe. Je pense qu’il y aura aussi beaucoup de discussions autour des cours du pétrole !

Quels seront les temps forts du salon ?
Nous avons une très belle conférence inaugurale, qui plantera le décor. Alexandre Roger de l’IFP viendra parler de la transition énergétique, une table ronde réunira de grandes entreprises dont bioMérieux, Electrabel, Saint-Gobain. Denis Baupin, adjoint au maire de Paris, prendra la parole.

Quels sont les profils du public cible ?
Toutes les professions du bâtiment, les architectes, les bureaux d’études, mais aussi les investisseurs qui sont en recherche de solutions, de partenariats et de projets potentiels.

Le créneau des énergies renouvelables est très porteur. Envisagez-vous d’étendre la portée du salon au-delà du bâtiment ?
On ne s’adresse pas aux mêmes métiers dans les différents secteurs. C’est dans le bâtiment que les enjeux sont les plus immédiats, car c’est là que l’on peut mettre en œuvre le plus de changements. Il y a assez peu de chances que l’on aille sur le terrain de l’industrie.

Le salon a-t-il une portée internationale ?
Pas au niveau des visiteurs, en revanche parmi les exposants la présence internationale est forte : l’Allemagne est notamment représentée, de même que la Chine. Nous sommes loin d’avoir la taille des salons qui existent en Allemagne, où il existe quasiment un salon spécialisé par filière, mais en Europe nous sommes identifiés comme la porte d’entrée la plus performante du marché français.