Publié le 20 juin, 2012
0Environnement : à Paris le Plan Climat et le Plan Biodiversité permettent déjà des réalisations concrètes
Communiqué des éluEs EELVA au Conseil de Paris – 19 juin 2012
Aujourd’hui s’ouvre au Brésil le sommet de la Terre « Rio + 20 », où se rendra Sylvain Garel, coprésident du groupe EELVA. Malgré le pessimisme de la communauté internationale, le sommet doit apporter des réponses à la nécessaire conversion écologique de nos sociétés.
A Paris, le Rapport environnemental de la Ville a prouvé ce matin que des réponses concrètes émergent déjà, localement, dans certains territoires volontaristes.
Le Plan Climat, mis en œuvre depuis 2008 par Denis Baupin, adjoint au Maire en charge de l’Environnement (et nouveau député écologiste parisien), propose notamment des solutions innovantes pour améliorer l’efficacité énergétique des logements. « D’une part, dans le parc social de la Ville, 55 000 logements seront rénovés d’ici 2020 » s’est notamment félicité pour le groupe EELVA René Dutrey, président de la commission Urbanisme et Logement. « Plus de 3000 logements ont bénéficié d’une rénovation thermique en 2011, permettant l’économie de 5200 tonnes d’équivalent carbone ». D’autre part, des programmes d’amélioration thermique sont également menés dans les immeubles privés de la capitale : dans le 13e arrondissement, 24 000 logements répartis dans 330 immeubles bénéficient actuellement d’une telle réhabilitation.
Par ailleurs, le groupe EELVA s’est aussi réjoui de la mise en œuvre, dès cette année, du Plan Biodiversité de la Ville, piloté par Fabienne Giboudeaux, adjointe au Maire en charge des Espaces Verts. D’ici 2020, 40 mares ou milieux humides doivent être créés dans la capitale. Sept hectares nouveaux de toitures végétalisées, dont au moins quinze nouveaux jardins en terrasse, sont aussi prévus.
Ces différents projets témoignent de la cohérence et de la convergence des actions menées au titre du Plan Biodiversité et du Plan Climat. La végétalisation du bâti, des cours d’immeubles et de l’espace public en général, comme le développement des milieux humides, participent en effet au renforcement des trames verte et bleue mais aussi à la lutte contre les phénomènes d’îlots de chaleur en zone dense. Les écarts de températures (plus de 8 degrés !) entre les espaces végétalisés et les parties les plus minérales de la capitale l’ont bien montré lors de la grande canicule de 2003. De même, une toiture végétale améliore les performances énergétiques d’un bâtiment si le substrat est d’une épaisseur suffisante.