Publié le 4 décembre, 2007
0AFP : Transport-rail-aéroports-aviation,LEAD CDG Express: Delanoë favorable au principe, mais …
"Si le dossier évoque un projet de grand pôle unique gare de l'Est-gare RER Magenta-gare du Nord, il ne contient aucun élément précis concrétisant des engagements de l'Etat", a-t-il poursuivi. Il faut aussi, selon le maire, "prévoir, dès à présent, les mesures d'accompagnement nécessaires", gare de l'Est, notamment en matière de desserte en taxis. M. Delanoë a ajouté que l'utilisation des viaducs ferroviaires "par les rames de CDG Express (de 5h à 1h du matin) engendrerait des nuisances sonores inacceptables".
"Enfin, l'exploitation des viaducs par CDG Express me semble venir pénaliser fortement les possibilités de développement du fret, alors qu'un enfouissement avec une troisième voie permettrait de satisfaire les différentes fonctions voyageurs et marchandises", a-t-il écrit. M. Delanoë a regretté "que le dialogue entre la Ville et l'Etat ait été très limité durant la phase d'élaboration du projet" et qu'aucune information publique n'ait été organisée à Paris durant l'automne 2006". Il a souhaité plus de concertation avant la fin de l'enquête publique, le 21 décembre.
De leur côté, Denis Baupin, adjoint Verts au maire de Paris, et Véronique Dubarry, conseiller Verts de Paris, ont dénoncé le "coût pharaonique" du projet, le prix du ticket (16 EUR) et la "surévaluation manifeste des prévisions de trafic". Ils ont estimé dans un communiqué qu'''une voie réservée aux bus et taxis sur l'autoroute Al rendrait un grand service à un coût infiniment moindre".
CDG Express, prévoit de relier directement (sans arrêt intermédiaire) et en 20 minutes maximum, la gare de l'Est à l'aéroport Paris – Charles-de-Gaulle. La liaison doit être mise en service entre 2012 et 2015, en fonction de la modernisation du RER B. Selon le ministère de l'Ecologie, le début des travaux et la désignation du concessionnaire doivent intervenir en 2008 Nécessitant 600 millions d'euros d'investissement, elle répond à la nécessité de décharger la route, qui assure actuellement plus de 80% des déplacements entre Paris et l'aéroport Charles-de-Gaulle. En raison des embouteillages presque permanents sur les autoroutes Al et A3, le temps de parcours entre le centre de Paris et l'aéroport peut varier d'une demi-heure à plus de deux heures.
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