Climat: concert de sonneries à Paris pour « réveiller » les politiques

FRS 0435 241009-14h12Environnement-climat-réchauffement-ONU
Climat: concert de sonneries à Paris pour « réveiller » les politiques

– Quelque deux cent personnes ont fait sonner de gros réveils ou leur téléphone samedi, à 12H18, place de la Bourse, à Paris pour « réveiller » les politiques et au premier chef le Président de la République Nicolas Sarkozy, à moins de 50 jours de la conférence sur le climat de Copenhague.
Cette manifestation parisienne est l’une des nombreuses opérations « flash mob » (mobilisation éclair), organisées dans le monde (www.350.org). En France, elle était lancée par l’Ultimatum climatique, coalition de 11 des plus importantes organisations françaises de défense de l’environnement, des droits de l’homme et de solidarité internationale, pour, selon les organisateurs, « renouveler leur appel au président Nicolas Sarkozy avant le sommet européen des 29 et 30 octobre, le dernier avant Copenhague ».

Brandissant gros réveils et téléphones portables vrombrissants, les manifestants, parmi lesquels des élus comme Anne Hidalgo et Denis Baupin, adjoints au Maire de Paris, ont appelé les dirigeants de la planète à un accord ambitieux lors de la conférence de Copenhague.
Une grande banderole « Nicolas, réveille-toi » avait été déployée, a constaté l’AFP. « La cause du climat est une question super importante qui a des conséquences dans tous les domaines (économique, social…) et si nos dirigeants n’agissent pas les conséquences risquent toucher les générations à venir », a dit à l’AFP Marie-Noëlle Brelle, médecin pédiatre, 51 ans, sympathisante d’Oxfam, une des associations organisatrices. « Je pense déjà aux immigrations climatiques », ajoute-elle.
Annelle Houvert, 22 ans, étudiante dans une école d’ingénieur en géologie est venue « pour montrer aux politiques que les gens sont intéressés et qu’il faut agir maintenant ».
L’heure (12H18) est une référence au jour de dclôture de cette conférence cruciale, prévue du 7 au 18 décembre. « Les organisations ont beaucoup mobilisé par les réseaux sociaux (Facebook par exemple) sur Internet », a relevé Magali Rubino, qui s’est félicité auprès de l’AFP de « la présence plus forte de jeunes » par rapport au prédécent « flash mob ».

A Marseille, une cinquantaine de membres du collectif 13 Copenhague, réunissant associations et partis politiques des Bouches-du-Rhône, ont manifesté samedi dans le centre de la ville qui accueillera en 2012 le sixième Forum mondial de l’eau, brandissant des pancartes représentant des nuages noircis par le gaz carbonique. « Nous demandons un traité juste, solidaire et surtout efficace », a lancé un membre du collectif.