Publié le 20 avril, 2007
0AFP : pas de Verts dans un gouvernement si l’EPR est lancé
"On avait dit qu'on sortirait du gouvernement de Lionel Jospin si jamais il lançait l'EPR et il n'a pas été lancé, justement parce que nous avions dit cela, ce n'est pas pour rentrer dans un gouvernement si jamais il était lancé", a ajouté le candidat des Verts pour les municipales de 2008 à Paris. Il a réitéré le souhait des Verts de voir instaurer la proportionnelle. "C'était une promesse de Mitterrand, c'était une promesse de Lionel Jospin", mais "à chaque fois ces promesses n'ont pas été tenues", a-t-il souligné. Alors "on veut bien encore une fois mettre une pièce dans la machine sur une promesse mais encore faudrait-il que nos partenaires nous démontrent leur bonne volonté et en même temps nous disent concrètement ce qu'ils proposent, or aujourd'hui c'est pour le moins flou", a-t-il conclu.
Petit extrait d’une émission de 45 mn :
Denis Baupin, adjoint Verts du maire de Paris, a affirmé jeudi que sa formation « ne participerait pas à une majorité parlementaire, encore moins à un gouvernement » si le projet de réacteur EPR est lancé.
« Sur la question du nucléaire il est clair que les Verts ne participeraient pas à une majorité parlementaire, encore moins à un gouvernement s’il y a l’EPR », a déclaré M. Baupin dans l’émission « Face à nous » de Public Sénat et Le Parisien.
« On avait dit qu’on sortirait du gouvernement de Lionel Jospin si jamais il lançait l’EPR et il n’a pas été lancé, justement parce que nous avions dit cela, ce n’est pas pour rentrer dans un gouvernement si jamais il était lancé », a ajouté le candidat des verts pour les municipales de 2008 à Paris.
Il a réitéré le souhait des Verts de voir instaurer la proportionnelle. « C’était une promesse de Mitterrand, c’était une promesse de Lionel Jospin », mais « à chaque fois ces promesses n’ont pas été tenues », a-t-il souligné.
Alors, « on veut bien encore une fois mettre une pièce dans la machine sur une promesse mais encore faudrait-il que nos partenaires nous démontrent leur bonne volonté et en même temps nous disent concrètement ce qu’ils proposent ; or aujourd’hui c’est pour le moins flou », a-t-il conclu.