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Publié le 4 septembre, 2007

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20 minutes : Municipales 2008: La course pour Paris est lancée

A commencer par celle d’Anne Hidalgo, première adjointe PS du maire de Paris, qui ne voit en la rivale du maire sortant qu’une marionnette. «A l'heure où Bertrand Delanoë choisit de mettre toutes ses convictions, son énergie, sa compétence au service de tous les Parisiens bien au-delà des clivages partisans, Mme de Panafieu s'empresse de recueillir les consignes à l'Elysée, ce qui n'est pas un positionnement très ouvert, mais qui en fait la porte-parole d'un clan», a-t-elle estimé mardi.

Chacun veut peser

De son côté, Georges Sarre, président du groupe MRC au Conseil de Paris, espère peser dans le programme de Delanoë. Tout en affirmant que«les républicains de gauche ont vocation à participer à l'équipe Delanoë pour transformer l'essai, dans la durée, d'un Paris solidaire et moderne», il souligne : «Il faut encore enrichir et approfondir les pistes énoncées par le maire de Paris». «En particulier, dit-il, nous ne ferons pas l'économie d'un projet audacieux sur le Grand Paris pour répondre aux enjeux du logement, des transports, de l'environnement, et prendre à bras le corps l'insupportable divorce Paris/banlieue».

Même combat pour les communistes : Jean Vuillermoz, président du groupe communiste au Conseil de Paris, affirme que les élus de cette étiquette «entendent participer» à «la nouvelle dynamique» lancée par Bertrand Delanoë, et faire connaître «leurs propres propositions».

L’enjeu écologique

Plus critique, Marielle de Sarnez, futur chef de file de l'UDF-MoDem aux municipales à Paris, pointe des «zones d’ombres» dans le bilan du maire sortant. Selon elle, Bertrand Delanoë a péché par manque d'«ambition» pour «faire de Paris la grande capitale dynamique, européenne qu'elle devrait être», par exemple en matière d'«intercommunalité» ou d’ «attractivité économique». Elle lui concède néanmoins un bon point : «il a compris qu'il fallait accorder de l'importance à tout ce qui était développement durable et a participé à la prise de conscience de cette question», face à «une droite qui est restée arc-boutée, fermée à ces évolutions-là».

Un point qui pourrait peser dans la balance, durant la campagne. Les Verts ne s’y trompent pas et insistent sur le bilan écologique de Bertrand Delanoë. Leur chef de file à la mairie de Paris, Denis Baupin, a mis en avant mardi l'apport, essentiel à ses yeux, de son mouvement au bilan du maire sortant. «Une bonne partie des éléments de ce bilan ne seraient pas là s'il n'y avait pas eu les Verts», affirme-t-il. Denis Baupin, en tant que chargé des transports, a été une cheville ouvrière du tramway, de Vélib' ou de la fermeture estivale des quais ayant donné naissance à Paris-Plages.

Et Denis Baupin de souligner : «Les questions environnementales ou d'écologie étaient passées sous silence dans la récente tribune du maire au Monde», selon l'élu Verts. «Quand Bertrand Delanoë parle aux socialistes, ce n'est pas le sujet». Avec une conclusion évidente pour Baupin : «Ca veut bien dire que si l'on veut une politique écologiste, il faut des élus écologistes». Loin d’être favori pour ces élections, il se veut pourtant confiant. «La position d'outsider nous va assez bien».

Sandrine Cochard avec AFP

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